Leonardo Pierdomenico

Pianiste

Biographie

Demi-finaliste du Concours Reine Elisabeth en 2016, Prix du Jury lors du Concours International de Piano Van Cliburn en 2017, Leonardo Pierdomenico est décrit comme « un pianiste à la technique très développée et au son raffiné » (Patrick Rucker, Gramophone UK).

Il remporte à seulement 18 ans, le premier prix de la 28e édition du Concours de piano « Premio Venezia », organisé au Teatro La Fenice. Cette victoire marque le début d’une collaboration avec des orchestres tels que le Fort Worth Symphony, l’Orchestre du Teatro alla Scala, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, l’Orchestre Symphonique du Teatro La Fenice, l’Orchestre LaVerdi de Milan, la Nordwestdeutsche Philharmonie, le Wuhan Philharmonic Orchestra, le North Czech Philharmonic, et avec des chefs comme Yves Abel, Diego Matheuz, Nicholas McGegan, Vahan Mardirossian, Fayçal Karoui, entre autres.

Leonardo est invité dans les plus grandes salles de concert et festivals en Italie et à l’international, parmi lesquels : la Sala Verdi du Conservatoire de Milan, le Teatro La Fenice à Venise, la Salle Molière à Lyon, la Maison de la Radio à Paris, les Festivals Chopin à Paris et Nohant, l’Auditorium Parco della Musica à Rome, la Filharmonia Narodowa à Varsovie, Flagey à Bruxelles, les Festivals Liszt à Utrecht et Uchaux, le Bass Hall à Fort Worth (Texas), le Merkin Concert Hall à New York, le Qin’tai Concert Hall à Wuhan, le Bologna Festival, la salle de concert Fazioli.

Artiste éclectique, Leonardo fait ses débuts lors de la saison de musique de chambre 2022/2023 de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia à Rome, avec la première italienne de la Symphonie des Psaumes de Stravinsky dans l’arrangement pour duo de pianos et chœur de Chostakovitch.

Durant la saison 23/24 et 24/25, il se produit également lors de la saison de ballet du Teatro alla Scala à Milan, interprétant des œuvres de Chopin et Grieg (concerto).

Passionné par les raretés du répertoire pianistique, il a enregistré le Concerto pour piano de Dvořák avec l’Orchestre de Chambre Philharmonique Tchèque pour le label Brilliant Classics, et a personnellement arrangé pour piano solo le poème symphonique Les Pins de Rome de Respighi, publié par Da Vinci Publishing.

Il a déjà publié quatre albums sous le label Piano Classics : son premier disque, consacré à des œuvres de Franz Liszt, a été salué comme Editor’s Choice par le magazine Gramophone UK et nommé pour l’enregistrement de l’année au Preis der Deutschen Schallplattenkritik (le prix de l’Union des critiques musicaux allemands).

Né dans les Abruzzes, en Italie, Leonardo a étudié au Conservatoire de Pescara, et a obtenu en 2017 son Master en piano avec mention à l’Accademia di Santa Cecilia à Rome, dans la classe du M° Benedetto Lupo. En 2016, il reçoit une bourse pour intégrer la Music Academy of the West en Californie, où il travaille avec les Maîtres Jeremy Denk, Jean-Yves Thibaudet, Jerome Lowenthal, Julian Martin et Leon Fleisher.

Musicien de chambre fervent, Leonardo joue régulièrement en duo avec la violoncelliste Erica Piccotti.

Management: Monde, sauf Italie

 

Crédit photo : Alessandro Petrini/ Greta Burtini

Presse

Le Pianiste italien Leonardo Pierdomenico tient dans ses mains, fermement arrimées au clavier, son grand sceptre noir d’Empereur. Droiture et élégance sont attachées à sa posture. Il fait de grands gestes en arrière, comme pour regagner son point d’équilibre, lorsqu’il laisse la parole au tutti.Le son, dans la cadence initiale, est profond et ne s’évapore pas dans les nuées d’arpèges.Il y a un certain panache dans sa manière d’attaquer la note finale d’un solo, au point de dénouement de la cadence, quelques nanosecondes avant l’orchestre. Les traits sont martelés en percussionniste, tandis que gammes, arpèges et passages modulants sont clairement enchâssées dans ce métal en fusion.

Le piano de Leonardo Pierdomenico comporte aussi ses moments de demi-teinte, lorsqu’il pose la première note de son trille, avec une simplicité d’hirondelle, puis le promène, avançant de plus en plus vite, pour le quitter avec un toucher plus léger. Il donne à ces moments d’apesanteur chers à Beethoven, le miroitement intérieur d’un luxueux poudrier, ce petit lac d’argent tenu dans le creux de la main élégante. Le pianiste met parfois un peu de flou dans l’arrivée et le redépart d’un trait, angles de la musique qu’il cherche peut-être à arrondir, faisant appel à son toucher-signature, aérien et cotonneux. L’orchestre met alors ses patins de feutrine ou laisse s’échapper des alliages grésillant. La texture est faite de fumerolles, de braises sous la cendre : fanfares furtives, travail à la lisière du son, notamment dans la longue marche funèbre de l’Eroica, dont la lumière et les tréfonds se déterminent mutuellement.


Florence Lethurgez, Classikeo ( à propos du concert Beethoven ( 5 ème concerto) avec l’orchestre de Toulon le 18/04/24

Il y a là beaucoup d’émotion, mais aussi une extrême légèreté, dans laquelle s’inscrit Pierdomenico avec ses motifs rythmiques typiques et ses arcs mélodiques merveilleusement emphatiques et magnifiquement chantés.
Le quatrième enregistrement du jeune pianiste italien chez Piano Classics est brillamment réussi.


CD Concerto pour Piano d’Anton Dvorak
Czech Chamber Philharmonic Pardubice, dir : Vahan Mardirossian
Helmut Peters, Piano News ( Allemagne)/ interprétation 6/6 

“The Carlos Kleiber of the piano”

Fanfare Magazine ( Beethoven/Liszt Symphony 5 and the Beethoven/Alkan 3rd Piano Concerto (PCL 10224)

« La Nordwestdeutsche Philharmonie et le pianiste italien Leonardo Pierdomenico font vibrer le public avec Mozart.
[…] Aucun doute : Leonardo Pierdomenico, au piano, est incontestablement le centre de toutes les attentions. Sans jamais être démonstratif ni chercher l’effet facile, le jeune pianiste interprète le concerto avec une finesse bouleversante. Certains spectateurs savourent même cette expérience émotionnelle les yeux fermés.

Le degré de difficulté qu’il est capable de maîtriser, Pierdomenico le démontre lorsqu’il répond aux applaudissements enthousiastes par un bis : l’Étude en ut majeur op. 10 n°1 de Frédéric Chopin – une véritable cascade vertigineuse, avec laquelle il offre au public un autre moment de grâce. »

Elke Niedringhaus-Haasper, Neue Westfälische 2019.

 

(…) Sa technique hautement développée et son toucher raffiné, tous deux capables d’épouser une large palette d’expressions, sont mis au service des deux qualités fondamentales de toute grande interprétation de Liszt : l’imagination, alliée à une musicalité rigoureuse et approfondie.

Son prestissimo leggiero prodigieux – cette capacité à jouer extrêmement vite tout en légèreté – confère au Scherzo et Marche et au Csárdás macabre une vitesse fulgurante et une puissance impressionnante, sans jamais tomber dans la brutalité.
Sa maîtrise du fioritura, ces délicats ornements mélodiques chers à Liszt et Chopin, enveloppe la Ballade n°1 en ré bémol d’un charme sensuel, et pare le Sermon aux oiseaux de saint François de couleurs chatoyantes.
La Romanesca s’exprime avec la pureté d’une transcription de chant folklorique à la Bartók, conservant sa simplicité rustique à travers ses développements et ornements successifs.
La peinture sonore exaltée de Saint François marchant sur les flots est magnifiée par la maîtrise de Pierdomenico de l’effet de « crescendo dans le crescendo », avec de subtils ralentissements à des moments-clés dans un flux sonore apparemment continu, libérant ainsi une ampleur sonore impressionnante qui ne dépasse jamais les capacités de l’instrument.
Quant à la Ballade n°2 en si mineur, vaste fresque, Pierdomenico évite toute emphase ou dramatisme excessif, lui préférant une sincérité poignante qui permet une parfaite symbiose entre héroïsme et lyrisme.

Rien que pour son interprétation de Liszt – et l’on peut l’entendre dans d’autres répertoires sur YouTube – je n’hésite pas à affirmer que Leonardo Pierdomenico est un musicien d’une rare sensibilité et d’une grande vision artistique, dont il sera passionnant de suivre l’évolution. »

Patrick Rucker ( Gramophone)