"Toujours soucieuse de rigueur, d’équilibre et d’élégance, Mara Dobresco délivre un discours adapté aux climats nocturnes et mystérieux."
Diapason
"Sa version de la Sonate no 30 de Beethoven avive les contrastes sans escamoter les états intermédiaires de l’expression. Même performance enchanteresse pour la no 31. »
Le Monde, Pierre Gervasoni
Louée pour son tempérament et l’élégance de son phrasé, la pianiste franco-roumaine Mara Dobresco donne des récitals dans toute l’Europe ainsi qu’en Argentine, Australie, Japon et aux Etats-Unis.
Ses nombreux enregistrements lui ont valu des critiques élogieuses de la presse spécialisée qui n’hésite pas à la comparer à Argerich ou Arrau.
Mara Dobresco est invitée à jouer en récital ou en musique de chambre avec les meilleurs musiciens de sa génération dans des salles prestigieuses comme le Théâtre Mogador, la Cité de la Musique, La Scala Paris, le Théâtre de Châtelet, le Musée d’Orsay, la Salle Cortot, le Concertgebouw Amsterdam, le Théâtre de la Monnaie, le Bozar à Bruxelles, ou au Grand Théâtre de Provence ainsi que dans les grands festivals comme le Festival de La Roque d’Anthéron, La Folle Journée de Nantes, Festival d’Aix en Provence, LillePiano(s) Festival, Chopin à Châteauroux, Salle Pleyel, au Festival de Nohant, au Festival Chopin à l’Orangerie de Bagatelle, au Festival "Classique au Vert »…
Mara Dobresco s’est tracé un chemin très personnel dans le paysage musical actuel, proposant de nombreux projets basés sur le croisement entre le théâtre, la chorégraphie, la littérature ou la photographie.
Ses derniers projets l’on amenée à collaborer avec de nombreux artistes comme le comédien Dénis Lavant et le metteur en scène Volodia Serre, la chorégraphe Béatrice Massin, les cinéastes Claus Drexel et Radu Mihaileanu et le photographe Éric Sanger Monteros.
Fervente interprète du répertoire contemporain, elle collabore régulièrement avec de nombreux compositeurs : Philippe Hersant , Franck Villard, Philipe Leroux, Gyorgy Kurtag ou bien Oscar Strasnoy qui a fait d’elle la dédicataire de plusieurs de ses œuvres.
Mara Dobresco cherche toujours à enrichir ses répertoires, grâce à de nouvelles expériences musicales et humaines qui lui donnent l’occasion de jouer avec des ensembles qui lui tiennent à cœur, comme le Quatuor Face à Face (2 pianos, 2 percussions) et plus récemment l’Ensemble K (un ensemble de musiciens solistes dirigé par Simone Menezes).
Mara Dobresco est également boursière des Fondations Yamaha, Meyer, Tarazzi et Nadia et Lili Boulanger et reçoit les conseils et l’appui de Martha Argerich, Dominique Merlet, ainsi que de Jean-Claude Pennetier et Pierre-Laurent Aimard avec lesquels elle s’est produite en concert à quatre mains.
Son dernier album intitulé « Soleils de nuit » ( Paraty) a rencontré un immense succès et d’excellentes critiques de la presse spécialisée.
En septembre 2022 sortira « Le fruit du Silence » chez Scala Music.
« Le Fruit du silence », touche juste et vrai.
Le silence est en effet esprit.. Incontestablement, cela, Mara Dobresco le sait très bien. Ce fut la condition de l’interprétation magistrale qui aura attiré l’oreille, à la fois sobre et profonde, sans les éclats par conséquent qui sont hors de propos et qu’on entend trop souvent dans Beethoven.
…un « monde » du silence, ou le silence comme monde, une provenance résonante qui n’est pas celle de notre monde commun…c’est cela qu’on entend dans ces sonates de Beethoven ainsi que dans les pièces que proposent ce disque étonnant. » Muzibao, André Hirt
« Mara Dobresco mène un voyage contemplatif à travers les op.109 et op.110 de Beethoven …un récit intime conduit ces épopées spirituelles . Les interprétations des trois œuvres contemporaines révèlent un jeu scintillant , d’une grande inventivité. De l’univers jaillissant de Strasnoy, aux couleurs éphémères d’Hersant, en passant pas la douceur de Vasks, la pianiste nous rappelle que le silence en dit long. »
Revue Pianiste, Melissa Khong
"Sa version de la Sonate no 30 de Beethoven avive les contrastes sans escamoter les états intermédiaires de l’expression. Même performance enchanteresse pour la no 31. »
"Entre ces deux chefs-d’œuvre d’intériorité explosive, le Tombeau de Monjeau, de l’Argentin Oscar Strasnoy, hypnotise par son délicat balancement entre deux pôles d’onirisme : « à la manière de… » (Beethoven) et « en souvenir de… » (un ami disparu). Plus sobre quoique versé dans l’amplification cosmique, le Benedictus de Philippe Hersant n’est pas moins pénétrant. »
Le Monde, Pierre Gervasoni
Le fruit du Silence, Scala Music 2022
Critique récital : La Roque D’Anthéron 2020 :
« Les deux sonates de Beethoven (la 14, surnommée Au clair de lune et plus encore la 31,op.110) ont brusquement fait entrer cette soirée dans une autre dimension, à mi-chemin entre la magie de l’instant et le surnaturel. Là où le temps s’arrête, là où la contemplation devient envoûtement,là où les salissures du quotidien s’évanouissent pour se transformer en vibration de l’âme . » André Soleau
« Mara Dobresco : une poétesse du piano ...
Après une entrée en concert effectué d’une manière poétique sur le « Pour le piano » de Debussy , l’artiste franco-roumaine fait monter la tension note après note, dans un mélange de fermeté et de délicatesse.
« L’humain et ses souffrances » , voilà un des thèmes privilégiés de son engagement artistique.
Son jeu évite les boursouflures et les enluminures inutiles pour se concentrer sur le combat de l’artiste contre la matière brut des choses.
Cela donne un récital à corps et coeur ouverts , avec au final deux rappels consacrés à la musique roumaine. »
Jean-Rémi Barland
« En douceur, aux premières mesures, une mélodie légère et un rythme assuré, dans une profonde impression de calme, puis cette écume touchante, comme chaleureuse, et frémissante.(...) Mara Dobresco instaure à merveille le recueillement en commençant par Notturno, quatrième des Lyriske stykker Op.54 d’Edvard Grieg. La finesse, le doigté impressionnent, ainsi que la liberté de marquer une véritable pause avant la très sage conclusion en belles harmonies...Aussitôt dit, l’auditeur se retrouve engouffré dans les courants pianistiques, les mélodies jaillissant comme des vagues pour signifier enfin l’émotion du conteur, lancé au galop dans une illustration musicale affolante de la tragédie grecque.(...)Les mains expertes et l’esprit brûlant de dévotion, libérant une puissante nature féminine et mystique – proche de la sorcellerie ? –, révèlent le singulier jeu de résonance, entre gouttes d’eau, silences secs, écho et l’extraordinaire effet du piano carillonnant comme jamais. » François Cavaillès/Anaclase
CD « Soleils de nuit » élu CLIC de CLASSIQUENEWS
Cd événement, annonce. MARA DOBRESCO : Soleils de Nuit (1 cd PARATY 2017). 1001 nuances de la nuit… "La pianiste roumaine Mara Dobresco signe en un parcours semé de scintillements nocturnes, l’un de ses programmes les plus personnels : « Notturno, Nocturne, In der Nacht, Nuit, Dans l’air du soir, Clair de lune, berceuse… »… Eloge de l’intime accordé au songe de la nuit, chaque pièce ici réunie et enchaînée, raconte toujours l’éloquence secrète d’un temps suspendu, appel au rêve, à l’enchantement, mais aussi à une écoute « chopinienne » qui invite l’auditeur à une véritable écoute murmurée et intérieure : sous ses doigts enchanteurs, le clavier devient vertige poétique, temps élastique, couleurs de l’invisible : c’est un acte de foi, un jardin secret et une esthétique qui force l’admiration par l’exposition assumée des nuances piano, pianissimo… « Soleils de Nuit » enregistré à l’été 2017, Salle Colonne à Paris, édité en ce début 2018 par Paraty, redéfinit l’espace (vaste) des champs allusifs dont est capable le piano ; dessine aussi une manière autre de vivre la musique : enchaînant alors sur le mode du repli et de la vie intérieure, Grieg et les 2 Schumann (Clara d’abord, puis Robert), Vieru et Respighi, Britten et Hersant, sans omettre Dinu Lipatti, Tchaikovsky, et Oscar Strasnoy. La porte ouverte dévoile un continent inexploré qui dans l’interstice opéré, garde tout son mystère. Magistral."
Alexandre Pham
"...On ne peut qu’apprécier la sonorité cristalline, la fluidité des articulations. Toujours soucieuse de rigueur, d’équilibre et d’élégance, elle délivre un discours adapté aux climats nocturnes et mystérieux."
Michel Le Naour
"La beauté du jeu de Mara Dobresco séduit d’emblée par une approche très soignée, un toucher d’une souplesse idéale et une sonorité de rêve...tenant un juste milieu entre la fougue fantasque d’Argerich et la profondeur d’Arrau."
Philippe van den Bosch
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Isabelle Raché Chappellier
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